Deux études éclairantes publiées par des organisations internationales

En 2017, la Global Fuel Economy Initiative (GFEI) publiait une étude intitulée « Wider, taller, heavier : evolution of light duty vehicle size over generations » (plus large, plus haut, plus lourd : évolution de la taille des véhicules légers au cours des générations).

Les constats qui y sont posés sont édifiants :

« Les innovations techniques visant à améliorer l’efficacité énergétique ont principalement été utilisées pour limiter la consommation de carburant qui aurait résulté du fait de l’accroissement substantiel du poids des véhicules. »

« La plupart des constructeurs de voitures électriques à batteries préfèrent utiliser les améliorations significatives en matière de densité de puissance et de puissance spécifique des batteries pour augmenter l’autonomie des véhicules plutôt que pour réduire leur poids. »

Le GFEI est également très clair en matière de recommandations : « Il conviendrait d’envisager l’introduction d’objectifs de réduction du poids moyen des véhicules vendus afin d’encourager fortement l’adoption de stratégies de réduction du poids. Ceci s’avérerait bénéfique non seulement à la consommation de carburant, mais également à la sécurité routière, l’usure des routes et l’occupation de celles-ci. Cela diminuerait aussi le besoin de puissances élevées, réduisant d’autant le poids des véhicules.

En 2017, l’International Transport Forum (ITF) publiait une étude intitulée « Lightening up : how less heavy vehicles can help cut CO2 emissions » (alléger: comment des véhicules moins lourds peuvent aider à réduire les émissions de CO2).

Les constats sont les mêmes que ceux posés par le GFEI :

« La masse additionnelle consomme de l’énergie et résulte dans des émissions de CO2 plus élevées : une réduction de la masse du véhicule pourrait contribuer à atteindre les objectifs de réduction des émissions. »